Investir à Paris

Economie d’énergie : cibler les « bons » travaux

En matière d’économie d’énergie, quelques travaux bien ciblés suffisent à obtenir des améliorations notables. Les résultats diffèrent selon que l’intervention se réalise dans un logement ou dans un immeuble.

La rénovation thermique n’est pas une fin en soi! Elle doit toujours s’intégrer aux grands travaux d’entretien d’une habitation ou d’un immeuble. Engager ce genre de travaux permet de participer « à son échelle » à la préservation de la planète, en maîtrisant sa consommation d’énergie. C’est aussi l’occasion de mieux maîtriser sa facture de chauffage et d’améliorer le confort de vie de son logement.

Dans les parties privatives

Contrairement à une idée reçue, il ne suffit pas de changer les fenêtres pour mieux se chauffer. D’autres interventions sont parfois bien plus efficaces. Il faut souvent commencer par isoler des murs non mitoyens, s’occuper des combles pour les appartements situés sous les toits ou encore changer la chaudière individuelle. Quelques interventions bien choisies peuvent faire gagner deux classes d’étiquettes au Diagnostic de Performance Energétique (DPE). Sur la durée, cet investissement s’avère gagnant car les factures mensuelles liées au chauffage baissent sensiblement. Pour encourager les particuliers à engager des travaux d’économie d’énergie, l’Etat propose le tout nouveau Crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) et un prêt sans intérêt (Eco Prêt à taux zéro).

Dans les parties communes

Dans un immeuble en copropriété, les actions collectives sont plus efficaces qu’à l’échelle individuelle. Ici, la marge de manœuvre est plus grande en matière d’isolation et de chauffage. Pour que cette intervention soit opportune, elle doit se réaliser en même temps que les « gros » travaux liés à un entretien d’un immeuble (ravalement, réfection de toiture, changement de chaudière). Ces décisions se prennent en assemblée générale par un vote à la majorité des copropriétaires. Pour financer ces rénovations d’envergures, il est depuis quelques mois possible de recourir à un prêt spécial « copropriété» (il ne s’impose pas à tous les copropriétaires). Un Conseil syndical motivé et persévérant peut aussi obtenir des subventions locales (région IDF, Ville de Paris).