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Immobilier de luxe : l’embellie se confirme

La reprise du marché immobilier haut de gamme se confirme à Paris avec une activité plus forte des Français par rapport aux étrangers sur tous les créneaux du luxe.

En 2016, la reprise du marché de l’immobilier haut de gamme se confirme. Les derniers chiffres publiés en juin dernier par les réseaux immobiliers Barnes, Emile Garcin et Daniel Féau confirment ce mouvement amorcé depuis 2014.

* Marché dynamique

Actuellement, la demande est active face à un stock d’offres qui tend à se contracter et commence à atteindre un niveau bas.

Chez Daniel Féau, ce stock de bien avoisine 3,1 milliards d’euros contre 5,4 milliards, un record atteint juste après l’élection présidentielle de François Hollande (en 2012) qui avait provoqué un flux importants de départs.

Si l’activité est dynamique et les transactions se multiplient, les prix restent globalement stables. Les transactions se réalisent de plus en plus souvent au prix du mandat, ce qui paraissait impossible il y a encore deux ans où les acheteurs avaient la main.

 

* Des Français plus actifs que les étrangers

En 2015 et en 2016, les Français – les résidents et les expatriés – sont très actifs sur le marché du luxe. Parmi ces acheteurs Français, on compte des non-résidents fiscaux, notamment des expatriés qui jouent la pierre comme valeur refuge.

Les étrangers restent eux un peu plus sur la défensive face aux attentats, aux inondations, aux manifestations et aux grèves à répétition.

 

* Tous les niveaux de prix

– On constate une légère progression des valeurs des appartements familiaux (de 130 à 180 m2) entre 1 et 2 millions d’euros. Ce type de bien séduit surtout une clientèle française en quête d’une résidence principale avec 3 ou 4 chambres. Après avoir reporté leurs achats dans un marché baissier (-15 % depuis le pic de 2011) et joué l’attentisme, ces acheteurs passent à l’acte. Ils profitent notamment des taux d’intérêt historiquement bas et de la stabilité du marché. Certains professionnels qualifient ce mouvement de « rattrapage ».

A savoir : les biens sombres, en étage bas ou/et avec vue sur cours finissent par trouver preneurs mais avec une décote.

– Le secteur des maisons et des appartements entre 4 et 7 millions se porte bien

– Dans l’ultra-luxe, Daniel Féau signale que sur 10 ventes récentes réalisées à plus de 10 millions d’euros deux tiers sont réalisées par des acheteurs Français. C’est un fait nouveau car dans ces budgets, les étrangers étaient jusqu’à présent majoritaires.