En 2014, les Français ont été les premiers acheteurs étrangers à Londres. Plus nombreuse que les Italiens et les Russes, cette clientèle a acquis des biens dans les secteurs huppés de cette ville qui est une des plus chères du monde.

L’immobilier parisien attire les investisseurs étrangers, mais l’inverse est aussi vrai : les Français investissent dans la pierre hors des frontières de l’hexagone et notamment à Londres. Selon l’agence Knight Frank, ils ont été, en 2014, les acheteurs étrangers les plus actifs dans la capitale royale représentant 5 % des transactions enregistrées.

Londres fait figure plus que jamais de capitale internationale puisque 42 % des transactions ont, en 2014, été réalisées par des étrangers dans un marché londonien en hausse de 13 %.

Les « frenchies » occupent la pôle position dans le classement des acheteurs étrangers dépassant les Italiens (4%), les Russes (4%), les Américains (3%), les Indiens (3%) et les Saoudiens (1%).

En 2014, les acheteurs Français connaissent un retour en force alors que ces derniers ne représentaient que 3,9 % des transactions en 2013, ce qui les plaçait alors à la 4^e place de ce classement des acheteurs étrangers.

Ces Français qui deviennent propriétaires dans la capitale britannique le font essentiellement pour y vivre et non pas pour réaliser un investissement locatif ou pour dispose d’un pied-à-terre. Leurs secteurs de prédilection sont Chelsea, South Kensington, Notting Hill et Belgravia. Dans ces quartiers centraux et select, les valeurs sont supérieures au million de livre sterling soit plus d’1,3 million d’euros.

En 2014, les prix de l’immobilier londoniens ont grimpé de 13 %.

A ce jour, 300.000 à 400.000 Français résident au Royaume-Uni et 60 % habiteraient dans le Grand Londres.