Alors que le marché parisien commence à enregistrer quelques hausses de valeurs, la capitale reste encore attractive pour les biens hauts de gamme. Paris reste moins chère que d’autres capitales mondiales.

Sur le créneau du luxe, l’immobilier parisien reste abordable par rapport à d’autres grandes villes de la planète. Tel est un des constats de l’étude « L’immobilier résidentiel luxe à Paris », publiée en novembre dernier par Savills.

Un potentiel de plus-value

On y apprend que Paris se situe au 7^e rang mondial du classement 2015 de Savills des villes les plus chères en terme de résidences d’exception. La capitale française se fait distancer par Moscou, Tokyo, Londres, New York, Monaco et Hong-Kong.

Néanmoins, cet écart de valeur se révèle être un atout. « Ces prix raisonnables, en comparaison avec d’autres villes mondiales, ainsi que sa capacité à générer de la plus-value immobilière sur le long terme, assure à Paris une attractivité certaine auprès des investisseurs Français et internationaux », précise cette analyse.

Grâce à un taux de change favorable et à un écart de prix creusé par d’autres villes de la planète, la clientèle internationale en quête d’un appartement de standing et d’une bonne opération immobilière se fait plus nombreuse à Paris.

Ainsi, les Américains ont vu, en 2 ans, leur pouvoir d’achat progresser de 19 %.

En 2014, les étrangers ont représenté 13 % des acquéreurs de biens valant plus d’un million d’euros. Cela représente un peu plus de 200 ventes dans l’année.

Pour mémoire, la part des appartements parisiens de plus d’un million d’euros s’élève à 27 % des ventes enregistrées dans le 1^er, 2^e, 5^e, 6^e, 7^e, 8^e et 16^e arrondissements.

Zoom sur les prix

Selon Savills s’offrir aujourd’hui un pied-à-terre (de 40 à 70 m2) situé dans les beaux arrondissements de Paris nécessite un investissement moyen compris entre 500.000 et 1 million d’euros.

Le budget pour acquérir un appartement familial (entre 100 et 300 m2) évolue entre 1,2 et 3,5 millions d’euros.

Enfin pour ceux qui envisagent de devenir propriétaire d’un hôtel particulier (plus de 250 m2), les valeurs dépassent 4 millions d’euros.