La capitale française s’affirme comme un marché porteur pour les investisseurs français (expatriés ou résidents fiscaux) et étrangers.

Désormais plus accessible que Londres et New York qui ont connu une reprise de leur marché immobilier avec une remontée des valeurs, Paris offre aujourd’hui un choix de biens avec des prix assagis.

Sur le créneau des biens haut de gamme, les écarts se creusent entre les trois capitales. Alors qu’il y a deux ou trois ans, Paris faisait jeu égal avec Manhattan, aujourd’hui la situation a changé : Paris est environ 50 % plus accessible que la grande pomme et 80 % moins élevée que Londres.

Ce grand écart des valeurs entre ces trois villes est évoqué et confirmé dans le 30^e Observatoire des prix du logement à Paris, publié ce printemps, par la FNAIM Grand Paris.

Ainsi, au 1^er trimestre 2015, les prix médians des 2 et 3-pièces sont 70 % plus élevés à New York et 130 % plus élevés à Londres (« Inner » London) que dans la ville Lumière.

Concrètement : un 2-pièces qui se vend 280.000 € à Paris partirait plutôt à 475.000 € à Manhattan et 625.000 € dans le « Inner » London.

On constate un net retour des investisseurs anglo-saxons à Paris. En 2015, cette volonté d’investir de la part des étrangers est pertinente en raison d’un taux de change favorable (euro faible), des taux d’intérêt historiquement bas et de prix parisiens toujours aussi compétitifs.

La FNAIM Grand Paris indique que 7 % des transactions parisiennes sont réalisées par des étrangers contre 21 % à New York et 75 % dans le centre de Londres.