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Viager immobilier: une formule à étudier

La vente en viager peut se révéler une opération intéressante pour des seniors ne détenant que de l’immobilier dans leur patrimoine. C’est l’occasion de profiter de revenus avec peu de contraintes.

Une source de revenus

Avec la crise, l’érosion des retraites et l’allongement de la durée de vie, la vente d’un bien immobilier en viager retrouve des couleurs auprès des seniors. D’ailleurs cette formule de vente n’est plus l’apanage des personnes seules sans descendance. La raison ? Elle offre de nombreux atouts à ceux qui ont besoin de cash et qui ne disposent que d’un patrimoine immobilier (peu liquide). C’est une façon de «mettre à contribution » leur résidence principale (ou secondaire) sans avoir à solliciter l’aide financière des proches.

Grâce à cette transaction, certains seniors disposent d’argent pour maintenir voire améliorer leur train de vie, rénover leur logement ou même financer une aide à domicile. A terme, c’est aussi un moyen de préparer l’auto financement leur éventuelle dépendance.

En cas de départ en maison de retraite et de libération du logement, il est même possible de prévoir dans le contrat rédigé par le notaire, une majoration de la rente initiale.

 

Le mécanisme

Grâce au viager, le vendeur (le crédirentier) peut continuer de vivre dans son logement même après la transaction. Lors de la signature chez le notaire, il perçoit un « bouquet » (une somme importante). Par la suite, il reçoit chaque trimestre une rente viagère versée jusqu’à son décès.

Ces deux montants se déterminent en fonction de l’âge du vendeur, de son espérance de vie et de la valeur du bien « libre ».

Généralement, il est plus intéressant pour un vendeur d’encaisser un bouquet d’un montant important afin de pouvoir profiter tout de suite d’une abondance de liquidités. En conséquence, la contrepartie d’un bouquet élevé sera une rente faible.

 

A savoir : Irréversible, cette vente consacre la sortie définitive du bien du patrimoine du vendeur. Il n’y a aucune possibilité pour les héritiers de le récupérer au décès de leur parent.

La vente en viager représente près de 1 % des transactions immobilières en France.1717